Au chevet de l’église, se dresse haute et fine, une croix à personnages. Du côté de l’Est, le Christ, les pieds cloués, l’un sur l’autre, étend largement les bras. Il porte moustache et barbe sous la couronne d’épines.
Deux anges recueillent le sang qui coule de ses mains transpercées. Il est accosté de deux personnages : Saint Pierre et peut être Saint Paul, tandis qu’au bas, on distingue un enfant emmailloté, sans doute Saint Cyr, le patron de la paroisse, ainsi associé à la Passion du Christ. Le Père Eternel, coiffé de la tiare domine la scène. Au revers, on peut apercevoir une Vierge à l’enfant entre deux Saints. Le socle porte les dates de 1770, 1880 et 1932.
Le soubassement en forme d’autel fortement galbé et décoré d’un Agneau mystique comporte un gradin et un faux tabernacle à découpe cintrée. On y lit la date de 1844.
Le Christ en haut relief est cloué à la croix et deux personnages soutiennent ses bras relevés. La Vierge et Saint Jean se détachent de chaque côté.
Ce calvaire a la forme d’un médaillon hexagonal, avec d’un côté le Christ crucifié et de l’autre une Vierge à l’enfant entre Sainte Catherine et Sainte Madeleine. Le fût se dresse sur un soubassement carré dont la table est sobrement moulurée.
Les supports de la croix à l’entrée du village sont élégants et sur le fût monolithique au bras très court se détachent un Christ très rustique et plus bas les symboles de la mort dont il est venu délivrer l’humanité.
On peut y déchiffrer la date de 1892, sans que l’on sache si elle est celle de son édification ou de sa restauration.
Le 30 juillet 1905, fut bénite une croix dans un champ dénommé « Parc Er Santez », « Le champ de la Sainte », à environ deux kilomètres au nord du bourg.
On y vénérait, sous le nom de Sainte Geneviève, une image placée dans un tronc d’arbre et on y accourait, de Moréac et des paroisses environnantes, l’implorer en faveur des enfants qui tardaient à marcher ou à parler ou encore pour obtenir guérison de fièvres persistantes.